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Aider les collectivités à trouver de nouvelles voies de valorisation des sargasses : c’est la mission que s’est fixée l’ADEME aux Antilles, en Guyane et notamment en Guadeloupe dans le cadre du plan piloté par le préfet où elle soutient, depuis 2018, des études concernant la caractérisation de ces algues, la prévision de la formation des bancs, les techniques de collecte ou leur impacts économiques et environnementaux… Des procédés novateurs que l’ADEME fait notamment émerger dans le cadre de l’appel à projets Sargassum : « Recherche, développement et innovation sur les échouages d'algues sargasses ».
116,000 m3
le volume d’algues sargasses collectées en 2018 sur les seules côtes guadeloupéennes.
Il faut dire que le développement massif des algues sargasses sur les côtes antillaises génère de nombreux problèmes. Leur dégradation provoque notamment des dégagements massifs d’ammoniac et d’hydrogène sulfuré, confrontant les régions concernées à une situation économique, environnementale et sanitaire critique. Pour le moment, seule une infime partie des algues récoltées est valorisée. Fin octobre 2019, l’ADEME a également apporté son appui technique à l’organisation du premier salon international « des techniques innovantes de prévision, de suivi, de surveillance, de collecte et de valorisation des algues sargasses » Sarg’Expo, en Guadeloupe. L’occasion de valoriser le travail des acteurs privés ou publics, et, également, de mettre en avant de nombreux projets novateurs : engrais issus du compostage des algues, fabrication de plastique biosourcé, de papier et d’emballage biodégradables, etc.